Ah, la douceur des jours de repos passés à vraiment se reposer !
Une journée paisible, sans forcer, la brève visite d'une amie de passage dans l'Etat de New York, une bonne promenade à petits pas, elle n'était pas très vaillante, c'est là que je me dis que j'ai dû hériter du pas cadencé de ma mère si mes contemporaines en sont déjà au pas de sénateur, et ne peuvent soutenir la cadence pendant vingt minutes.
La nuit qui tombe très tôt, les arbres qui n'ont plus leurs feuilles, et le ronronnement de la chaudière me font hiberner encore plus. Contente de ne pas avoir à mettre le réveil demain à l'aube, même si j'ai beaucoup de travail en friche, je crois bien que je vais prolonger cette sensation d'être en vacances et continuer à panser l'effroi des événements politiques qui nous environnent, une sorte de retraite de l'autruche, mais j'assume.
Billet original sur Un jour @ la fois