Encore un très beau concert, un de ces grands comme je les aime.
J’avoue que dans mon souvenir des années quatre-vingt, c’était un fringant jeune homme qui swinguait comme jamais. La réalité me sauta à la gorge quand il entra sur scène, une canne anglaise d’un côté et un assistant de l’autre pour remédier à la faiblesse de ces vieilles jambes et l’aider à aller se poser sur le tabouret de bar qui l’attendait devant son Big Band.
Choc.
Choc aussi quand il commença à chanter ; si son corps le lâche quelque peu, Al Jarreau n’a rien perdu de sa voix et de son Tempo de folie pour cet hommage au grand Duke Ellington, joliment accompagné d’excellents musiciens !
Outre, au milieu du concert, en guise de trou normand une improvisation sur « Boire un petit coup » qui à lui seul valait le détour, pour les rappels il revisite ses propres succès avec son fameux « Take five » dans une version d’anthologie, un « Mas que nada » qui fait chaud au cœur, et comme une berceuse pour bien finir en beauté, un « Sumertime » joliment interprété.
Encore un grand monsieur ; une belle soirée que je ne regrette pas !
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Sur une idée de Kozlika ; Pour les autres bonheurs du jour, c’est là
Billet original sur Au fond du Galetas